la fabrique à brac
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 Who's Bad

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Tivi

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MessageSujet: Who's Bad   Who's Bad Icon_minitimeVen 26 Juin - 11:18

Who's Bad Jackson-five_370

Surveillant de nuit au Musée du Louvre, c’est pas vraiment un job stressant. On se pointe à 18h30, on pose son sac à dos sur le sol, on fait passer toutes les alarmes en mode « nuit ». Vers 19h00, on fait une petite ronde. A 22h00 aussi. Et à 7h00 le matin. Ces trois rondes, on se les répartit. Celle de 22h00 est la plus longue et la plus belle. Dans la nuit, les lumières du dehors donnent aux œuvres un caractère particulier. Ça pue la conjuration et la clandestinité.

Entre ces trois rondes, on mange, on écoute son baladeur, on taille de petites ou de grandes bavettes, on parle philosophie, on se dispute. La population des surveillants de nuit, c’est un tiers d’antillais, un tiers de cancres pistonnés par Papa, Maman ou Tonton, un dernier tiers d’artistes ou d’éternels étudiants. En fonction de la population concernée, on s’adapte. On joue au ping-pong avec les cancres, ou on descend sous la Pyramide fumer un joint. On s’emmerde ferme en écoutant les antillais parler créole. On triture le monde dans tous les sens avec les intellos. Et puis on dort, sur des matelas qui reposent eux-mêmes sur des sommiers, de minuit jusque 6h30 à peu près ! Y a pas la guerre en somme.

Enfin parfois, y a la guerre. Quand il y a une inondation, ou des alarmes défectueuses qui ne veulent pas s’arrêter, le tableau clignotant devient dingue, c’est la guerre atomique déclenchée sur le monde.

Quand j’y pense, j’ai longtemps été une sorte de cœur d’artichaut. Un être sans cesse conduit par ses emportements. Emportements qui cédaient invariablement la place à de grandes lassitudes. Mon agenda était alors une bouillie de visages féminins ; mais E., elle était un peu à part, parce que j’étais parvenu à m’illusionner davantage avec elle qu’avec les autres.

Tous ses étés, elle les passait en Normandie, dans sa famille, avec son père. Du coup, j’ai appris à détester cette région salope qui me la volait tout le mois de juillet. Ça me rendait malade. Qu’est-ce qu’elle faisait tout l’été ? Elle voyait d’autres types ? Elle couchait ou elle leur roulait des pelles sous les pommiers de Coutances ? Je lui téléphonais deux ou trois fois par jour. Elle n’était pas en reste non plus. Des conversations bêtes d’ados amoureux. Sur ma platine, que des chansons de midinette pour agiter mes pulsations et serrer ma gorge. Et on se disait qu’on s’aimait.

Tous les soirs, à 19h45 tapantes, je m’extirpais du Poste de Sécurité pour descendre sous la Pyramide, choper une cabine téléphonique et l’appeler une dizaine de minutes, vérifier que ses sentiments-baudruche soient bien à la bonne place. Léger, je déambulais dans les couloirs, entre les femmes nues de plâtres et une qui en particulier me filait des érections. Sous la cloche pointue, j’ignorais l’effet de serre et j’essayais de ne pas regarder les filles de l’été que je croisais dans les couloirs. Elles renforçaient mes érections et j’avais l’impression de la trahir.

A l’époque, j’étais déjà obsessionnel. Je me suis guéri de celle-là mais en ce temps là, j’étais obsédé par le temps et surtout par la ponctualité. Quand je lui disais : « tu m’appelles à 18h00 », les cinq minutes de retard qui séparaient souvent 18h00 de 18h05 pouvaient me mettre au supplice. Quand je disais : « j’appelle à 19h45 », je commençais à y penser à la demi et entre cette heure et celle de l’appel, je me mangeais les ongles et mon cœur résonnait dans ma poitrine. J’étais ponctuel pour qu’elle le soit mais elle ne le fut presque jamais.

Un soir de juillet 96, le téléphone nous tira d’une conversation peut-être intelligente, peut-être idiote. Le responsable du poste de sécurité décrocha. Les instructions venaient d’en haut ; elles disaient : « Michael Jackson est en visite privée ; interdiction de sortir du Poste pendant la durée de la visite ». Les mecs se marraient. C’était 19h25, je me marrais beaucoup moins. Sur les écrans de contrôle, on pouvait suivre sa progression. Son petit corps mal grandi, chétif, son allure fantomatique, son putain de masque ridicule qui vous donnait envie d’aller lui souffler tous vos microbes dans la bouche, et sa ribambelle de mioches à ses basques. Et un responsable de nuit, à cinq bons mètres derrière, suivant les instructions. « Who’s Bad ?», j’ai dit. Et ils passaient devant la statue qui me filait le gourdin. C’était 19h30 !

Rien à battre. J’empoignai le passe-sas du Poste de Sécurité sans rien demander à mon responsable et je me tirai de là comme l’éclair, tandis que Jackson One continuait sa progression ! Il fallait marcher sur ses pas, sans se tromper de sens, histoire, entre deux couloirs labyrinthiques de ne pas tomber sous le nez de l’impénitent. De loin, j’entendais les gosses et sa voix de muet aphone. Je m’imaginais qu’il disait à toutes les statues du département « I love you, I love you ! » et je me faufilais d'une statue l'autre, plié en deux par le rire. Mon sens de l’orientation déplorable me fit faire deux fois le tour de la Grande Galerie. Contourner le département sculpture fut plus complexe en revanche. Il me fallut me planquer cinq bonnes minutes derrière les esclaves de Michel Ange. Les fesses de celui de droite me regardait et j'eus beaucoup de mal à maîtriser mon essoufflement. Néanmoins, ils passèrent à coté de moi sans me voir et sans se douter de ma présence.

Lentement, terreur morte derrière moi, je descendis sous le verre. J'ouvris le grand sas avec le passe dérobé. Nerveusement, les doigts tremblants, je composai le numéro de téléphone de son logis normand. Elle décrocha au bout de six sonneries.

Rieuse, elle souffla : « il est 19h48, tu es en retard » ; je répondis : « c’est la faute de Michael Jackson, mais je l’emmerde ce con…je t’aime, j’ai pensé à toi toute la journée ». Avant que le silence ne puisse s’installer, avant même qu’elle ne me pose la moindre question sur l’étrangeté de cette déclaration, j’ajoutai : « et toi, tu m’aimes ? ».


[Ce texte, publié sur feu mon blog, date de je ne sais plus quand, il ne s’agit pas d’un hommage à proprement parler. J’aurais pu en rédiger un d’ailleurs tant certains des titres de Jackson marquèrent profondément mon enfance et influencèrent mon parcours de passionné de musique. Ce mec était un sac plein de névroses, mais quoi, il bougeait son arrière train comme personne et à une certaine époque, il incarna presque toute la musique noire américaine à lui tout seul, une sorte de confluent magique et éphémère.]
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doudourou

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MessageSujet: Re: Who's Bad   Who's Bad Icon_minitimeSam 27 Juin - 19:57

Superbe texte, que je connais bien.

M. Jackson n'a jamais fait partie de ma playlist mentale.
Je trouve qu'il participe à la dérive commerciale de la Soul Music.
Musique Soul-Pop, d'accord, mais vantant la réussite personnel et le fric, et non plus la lutte pour l'égalité et la liberté.

De plus, tandis que l'autre chantait "I'm Black & I'm Proud",
lui à tout fait pour devenir blanc...

Mouaif, pas ma tasse de thé...

Si, quand il était jeune - et noir - c'était bien.

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Tivi

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MessageSujet: Re: Who's Bad   Who's Bad Icon_minitimeDim 28 Juin - 12:46

Ah Roud, trouble personnalité que celle de Jackson.

Pour ma part, bizarrement, je ne suis pas très fan des Jackson 5 (à part un ou deux morceaux), ni de Motown en règle générale.
En fait, il me semble que c'est précisément Motown qui a "dépolitisé" la musique noire, si on compare ses productions à celle des autres labels noirs ou labels distribuant de la musique noire (Stax, HI records ou Atlantic).

Les groupes Motown de cette époque étaient les ancêtres des Boys Band ou des Girls Band d'aujourd'hui : Supremes, Four Tops, Martha Reeves & the Vandellas, The Commodores...etc. Seuls Gaye et Wonder ont réussi (après avoir avalé pas mal de couleuvres) à disposer de leur "libre arbitre" et ont pu faire des disques qui ont compté dans l'histoire de la musique noire.

A l'époque, on formatait pour la première fois des groupes noirs, on fabriquait des duos mal fichus (Gaye a dû faire marchepied pour un nombre incalculable de petites chanteuses médiocres), on exigeait d'eux qu'ils soient irréprochables, chez Berry Gordy, on leur donnait des cours de maintien, des cours de tenue à table, des cours de diction. Le but était de déghettoïser la musique noire. Selon moi, Jackson a subi deux totalitarismes, celui de son père cupide et violent, celui de la maison de disque...

Du coup, il a dû carrément changer de maison, et partir chez Epic. Selon moi, sa gloire est "éphémère" comme je l'ai écrit, ça dure le temps de deux disques "Off the wall" et "Thriller". Bien sûr, c'est une musique commerciale, destinée à être bien vendue (mais gageons qu'à l'époque, ce n'était quand même pas si évident, par exemple, à l'époque de Thriller, sur MTV, ne passait aucun artiste noir (à part Hendrix)). Mickael Jackson a brisé le clivage musique noire musique blanche, je préfère le voir comme ça. Malgré tout, si l'on écoute ces deux disques, selon moi (à part quelques titres comme "Beat it") sa musique reste noire ; elle compile la science de l'expression corporelle (James Brown ; on parle de consensus mais Jackson passe à cette époque là, son temps à se tripoter les parties Smile ) ; elle compile également les rythmes soul ou disco/funk ; la scansion des paroles reste très saccadée à la manière de la musique noire. Bref, il n'y a pas encore rupture d'identité.

C'est très limite, je te l'accorde, et l'équilibre sera rompu avec les albums suivants qui sont comme des bandes originales de Disney Smile

Je crois qu'il est symptomatique que l'hommage lui soit rendu par tous les grands noms de la musique noire, les plus jaunes comme les anciens. Ils le reconnaissaient bien comme l'un des leurs.

On peut aussi noter quand même Roud que toute la musique noire n'a pas toujours lutté pour l'égalité. Il y a toujours eu une musique de fête, complètement dépolitisée. Pendant les années 70, avant la période Thriller de Jackson, on a quand même vécu le disco (qui est une musique noire) qui représente le summum du nihilisme militant Smile


Dernière édition par Tivi le Mar 30 Juin - 9:37, édité 1 fois
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doudourou

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MessageSujet: Re: Who's Bad   Who's Bad Icon_minitimeDim 28 Juin - 21:20

Tivi a écrit:
Ah Roud, trouble personnalité que celle de Jackson.

Hou le riche post!
Y'a du boulot à répondre!

Citation :


Pour ma part, bizarrement, je ne suis pas très fan des Jackson 5 (à part un ou deux morceaux), ni de Motown en règle générale.
En fait, il me semble que c'est précisément Motown qui a "dépolitisé" la musique noire, si on compare ses productions à celle des autres labels noirs ou labels distribuant de la musique noire (Stax, HI records ou Atlantic).

C'est certain!
Et pourtant quelle pépinière de talents,
et surtout quelle ébouriffante efficacité des morceaux produits par Motown,
quels impeccables sons, rythmes, tempos, arrangements!
C'est renversant8
Motown c'est quand même une caverne d'Ali Baba de classiques de la Soul.



Et puis il y a le double sens, le "double-talk",
et une chanson comme "Dancing in the streets",
à pu être considéré, non comme une invitation à bêtement se trémousser dehors,
mais à descendre dans le rues et à "se manifester" contre l'ordre ancien,
à danser en balançant des pavés contre les CRS de tous les pays,
comme ça se faisait d'ailleurs, à ce moment là, around 68.

Citation :
Les groupes Motown de cette époque étaient les ancêtres des Boys Band ou des Girls Band d'aujourd'hui : Supremes, Four Tops, Martha Reeves & the Vandellas, The Commodores...etc. Seuls Gaye et Wonder ont réussi (après avoir avalé pas mal de couleuvres) à disposer de leur "libre arbitre" et ont pu faire des disques qui ont compté dans l'histoire de la musique noire.(...) Le but était de déghettoïser la musique noire.

Jugement trop sévère à mon avis... voir ci-dessus.
Et c'est un peu parce que la musique noire à pu "sortir du ghetto" qu'Obama a pu être élu, un jour.

Citation :
Selon moi, Jackson a subi deux totalitarismes, celui de son père cupide et violent, celui de la maison de disque...

Michael Jackson est absolument fascinant dans le sens où il a intégrer et "ingéré" toutes les contradictions américaines :
la primauté de la "blancheur" et le rejet de la "noirceur"
l'absolue nécessité de l'éternelle jeunesse,
la course effrénée, au succès, à la popularité et la malédiction du succès.
Citation :

Du coup, il a dû carrément changer de maison, et partir chez Epic. Selon moi, sa gloire est "éphémère" comme je l'ai écrit, ça dure le temps de deux disques "Off the wall" et "Thriller". Bien sûr, c'est une musique commerciale, destinée à être bien vendue (mais gageons qu'à l'époque, ce n'était quand même pas si évident, par exemple, à l'époque de Thriller, sur MTV, ne passait aucun artiste noir (à part Hendrix)). Mickael Jackson a brisé le clivage musique noire musique blanche, je préfère le voir comme ça. Malgré tout, si l'on écoute ces deux disques, selon moi (à part quelques titres comme "Beat it") sa musique reste noire ; elle compile la science de l'expression corporelle (James Brown ; on parle de consensus mais Jackson passe à cette époque là, son temps à se tripoter les parties Smile )


Là ta science dépasse de très loin la mienne.

Comme tout le monde, je n'ai pas pu ne pas écouter Jackson,
omniprésent pendant tout un moment, mais je n'ai jamais vraiment peu adhérer :
trop éthéré, trop aseptisé, trop produit,
manque de sueur, de trippes, de punch.
MAis j'ai très probablement tort.

elle compile également les rythmes soul ou disco/funk ; la scansion des paroles reste très saccadée à la manière de la musique noire. Bref, il n'y a pas encore rupture d'identité.

Citation :
les grands noms de la musique noire, les plus jaunes comme les anciens.

Hihihihihihihihhii!

Citation :
On peut aussi noter quand même Roud que toute la musique noire n'a pas toujours lutté pour l'égalité. Il y a toujours eu une musique de fête, complètement dépolitisée.

Oui, mais même dépolitisé,
l'insolent talent des Blacks,
de Duke Ellington à B. E. King,
de Mahalhia Jackson à Ray Charles,
De Marvin Gaye à Count Basie,
était en soi un manifeste politique.

Citation :
Pendant les années 70, avant la période Thriller de Jackson, on a quand même vécu le disco (qui est une musique noire) qui représente le summum du nihilisme militant Smile

Alors là,
je demande à être convaincu par la négritude du "disco",
preuve à l'appui.

C'est pour moi blanc, absolument pas,
pas swinguant du tout,
de la mécanique plaqué sur du vivant,
l'exact contraire de la Great Black Music!!
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Tivi

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MessageSujet: Re: Who's Bad   Who's Bad Icon_minitimeLun 29 Juin - 17:39

Tu as raison de noter le double langage de l'époque, j'ai tort de généraliser : c'est un peu comme ces chansons de rock qui ne voulaient rien dire en apparence et qui étaient hyper sexuelles Smile

C'est vrai que je suis un peu dur avec Motown mais c'est vraiment vrai qu'il ne m'en reste que peu de choses. Très honnêtement, mis à part Wonder et Gaye (et allez, un ou deux disques des Temptations), je me sens plus proche de Stax ou des indépendants (Curtis Mayfield pour n'en citer qu'un).

Pour Jackson, toi aussi, tu es sévère, ces productions de la fin des années 70 début 80 sont meilleures et moins "commerciales" que celle de Gaye ("Sexual Healing") ou même de Wonder (certains titres de "Hotter than July"). Si on considère le personnage, la musique en elle-même, j'ai l'impression que c'est une anomalie Jackson, une tare dans le monde de l'économie musicale et je reste persuadé que ça a rompu des codes pour en créer d'autres qui n'existaient pas. Qui aurait pu prévoir qu'un névrosé pareil aurait pu faire autant l'unanimité, ça défie les lois du business qui exige des personnes lisses, sans aspérités.

Maintenant, je dois dire que ce qui m'impressionnait le plus chez lui, c'était sa façon de danser. Voilà, là, c'est proprement inégalable et dans la culture noire, l'expression corporelle a presque autant de valeur que la musique, même Brown est en dessous de ça.

Pour le disco, si je dis que c'est une musique noire, c'est parce que c'est là qu'on trouve ses origines. Aux premiers temps de ce mouvement musical (que je déteste à peu près autant que toi), on retrouve majoritairement des musiciens noirs qui transforment le funk, devenu trop sérieux, trop radical, pas assez festif. En fait, les dj de Harlem ou des autres quartiers pourris de NY ont cherché dans les archives de la soul et du funk des morceaux dansants et ont lancé une mode à partir de cela. c'est ensuite que le courant s'est mixisé, avec la récupération du courant par les groupes que l'on sait (Bee Gees, Village People ou ce genre de merde). Mais dans la foulée des dj, ce sont bien des groupes originels de funk ("Earth Wind & fire" ou encore "Kool & the Gang") qui ont développé le courant. Les blancs, comme bien souvent, ont fait comme d'habitude pour ce qui est de la musique populaire : ils ont pris le train en marche et passé l'image à la chaux ! C'est la visagepalisation de la musique américaine. Mêmes causes, mêmes effets.

Comme ils l'ont fait avec le rock, le blues et même le rythm n' blues.
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MessageSujet: Re: Who's Bad   Who's Bad Icon_minitimeLun 29 Juin - 17:44

Et si je dis ça, c'est autant pour les Jaunes que pour les anciens... of course !
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MessageSujet: Re: Who's Bad   Who's Bad Icon_minitimeMer 1 Juil - 10:42

Bon,
pour clore le débat, une vidéo particulièrement idiote qui me fait honteusement mourir de rire. Elle commence à dater, certains l'auront peut-être déjà vu, mais sait-on jamais...

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herbertlecanard

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MessageSujet: Re: Who's Bad   Who's Bad Icon_minitimeVen 3 Juil - 12:08

Tivi a écrit:
Bon,
pour clore le débat, une vidéo particulièrement idiote qui me fait honteusement mourir de rire. Elle commence à dater, certains l'auront peut-être déjà vu, mais sait-on jamais...

Je l'ai regardée le jour J,
je n'ai pas osé la mettre en lien, de peur que certain me trouvent
un peu limite.
Mais ça me fait beaucoup rire aussi.
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Tivi

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MessageSujet: Re: Who's Bad   Who's Bad Icon_minitimeSam 4 Juil - 12:52

Ah, merci de me soutenir Herbie,
on est deux gros graveleux idiots !
à un moment donné, j'ai eu un grand moment de solitude bounce
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doudourou

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MessageSujet: Re: Who's Bad   Who's Bad Icon_minitimeSam 4 Juil - 22:10

Tivi a écrit:
Ah, merci de me soutenir Herbie,
on est deux gros graveleux idiots !
à un moment donné, j'ai eu un grand moment de solitude bounce

Ah non, mais moi aussi je l'ai vu cette vidéo, et elle m'a bien fait rire.
Je pense qu'il faut énormément Micheal Jackson et avoir vu la vidéo des milliers de fois pour arriver à aussi bien synchronisé.
En fait, du coup, j'ai été voir la vidéo originale,
pour découvrir que cette séquence "M J dans sa chambre et dans le bar" est entrecoupé de plein d'autres scène ( de "baston" de gangs).
Donc c'est en plus tout un remontage.
C'est bien fait.

Mais je ne kiffe toujours pas plus que ça Michael J.
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MessageSujet: Re: Who's Bad   Who's Bad Icon_minitime

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