L'ennui avec ces textes courts dont le dernier virage inévitablement conduit au contact avec l'élément dur, astringent et irréversible, c'est de ne pas pouvoir accompagner le héros jusqu'à un envisageable retour en arrière qui nous épargnerait de nous séparer de lui aussi brutalement. Tenez, il y a cette jeune femme que j'ai longtemps accompagné ; plutôt que de se soucier de faire jeune, avec une élégance extraordinaire, elle avait accepté sur son visage chacune de ces rides, sur son corps chacun des outrages du temps. Arrivant à un âge avancé, s'exposant à retomber en enfance, elle nous allait nous priver de notre chute. Le lifting fut imposé pour raisons littéraires.