So long, Doudou

Je viens de recevoir un coup de fil de France, sa compagne : François est décédé à La Rochelle, sur son lieu de vacances, en trois jours, d'une tumeur cérébrale foudroyante.

C'est une nouvelle atterrante.

Je pense à France et à leur deux adorables enfants.

Il va aussi terriblement manquer aux Lentilles, nous allons le pleurer.

Evelyne

Terrible nouvelle. C'est moche et triste et terrifiant.
Je pense à sa femme et à ses enfants que je ne connais pas plus que je le connaissais, je les embrasse sincèrement.

Ça semble pas possible. Je me souviens de sa gentillesse, de son humour, lors de notre repas après le salon des Lentilles. Je garderai toujours cette image de lui, souriant, rigolard. Pour sa femme et ses enfants une longue absence commence, c'est terrible.
Et pour les Lentilles, la rubrique à brac, pareil.
J'ai beaucoup de peine.
dryade

Putain de merde!
Les mots sont dérisoires.
Paix à son âme.
Bisous à tous.
Love u.

Jean-marc/ Rackham le rougeoyant/ babe

Les bras m'en tombent.

Depuis hier, je passe sur ce fil,
et ne sais pas quoi dire, vraiment.

Des pensées pour sa famille, ses amis, ses proches.

Tu vas nous manquer Doudourou.

Désolante nouvelle. Doudourou était quelqu'un de formidable, c'et bête de dire ça d'une personne qu'on (que je) ne connaissais qu'à travers ses interventions sur les blogs, mais c'est ainsi que je le ressens.

Il avait eu la gentillesse de me laisser un message perso, pour me dépanner, ce qui m'avait beaucoup touchée.

Je pense à sa femme, à ses enfants, au grand vide qu'il va leur falloir affronter, c'est abominable.

Je pense à sa femme et ses enfants.

A cette mort si brutale.

Je n'arrive pas à réaliser. Comme un mauvais rêve.

Depuis hier, je me déroule mentalement des fils de conversation virtuelle certes mais qui me le rende tellement présent, de ces quelques fois où j'ai eu l'occasion de le rencontrer avec les lentilles.

Doudourou lui si prévenant, si attentif à tous, toujours prêt à relancer la machine comme l'a dit Duga, toujours prêt à partager sa culture mais sans ton professoral, ses passions comme le jazz, ses engagements, à être l'un des piliers de cette fabrique, de cette aventure collective. Son attention aux autres, toujours.

Je suis triste, tu vas nous-me manquer. Et les mots manquent pour dire le vide que tu vas laisser

Si tu nous entends, je voudrais te dire ma prière païenne, ce seul couplet d'une chanson de Dominque A :

as-tu pensé parfois
que rien ne
finirait ?
Et qu'on soit là ou pas
Quand même on y
serait.
Et toi qui n'es plus là
c'est comme si
tu étais
Plus immortel que moi
Mais je te suis de près

Je ne t'ai jamais dit
Mais nous sommes immortels.
Immortels.
Immortels.

Immortels, on peut le penser, ou y croire, c'est selon.

Mais l'absence, le première pensée du matin, le coup de poignard dans le coeur dès qu'on ouvre les yeux et qu'on réalise....

Je pense à France, à tous les soucis qui vont, un peu, lui faire par moment mettre sa douleur "de côté", parce qu'il le faut bien, et que la vie continue. Heureusement les enfants sont là, il faut survivre pour eux, mais c'est tellement injuste, la mort d'une personne jeune qui avait encore tant de jours heureux à partager. Tellement révoltant un père de famille qui ne verra pas grandir ses enfants.

Je ne peux pas admettre qu'une divinité soit aussi cruelle, je ne suis pas croyante.

Je n'avais plus accès à internet vendredi,
mais j'ai beaucoup pensé, même de loin,
à François et ses proches.

herbertlecanard a écrit:

Je n'avais plus accès à internet vendredi,
mais j'ai beaucoup pensé, même de loin,
à François et ses proches.

Comme je comprends ça, Herbie, pas un seul jour depuis.

C'est dur. Dur de dépasser. Je l'ai appris par coup de fil de France, j'étais en vacances, je suis rentré vendredi et réfléchis actuellement à la meilleure façon de continuer ce qu'il avait fait avec ce forum. Avec François, on avait bu un coup ensemble juste avant son départ, le 10 ou le 11 août, je sais plus bien. Il avait beaucoup parlé de ce lieu, de ce qu'il en imaginait. Entre autres choses.

Ce que je peux dire, c'est que cette idée lui tenait à coeur, à bien des égards, il était le plus investi d'entre nous... On en reparlera sans doute.

Je pense à vous. Et vous embrasse.

Ah...
et salue la justesse des propos de Duga.

Oui, c'est sûr il était le plus investi.

A l'occasion, je veux bien que tu me recommandes un album de jazz (un seul...)
qu'il aimait particulièrement.
Il y en a partout et je me perds complètement.
Il est trop tard pour que je lui dise ce que j'en pense,
mais à vous voir en parler avec tant de passion, je me dis
qu'il est grand temps de voir ce qu'il y trouvait vraiment.

Herbie,
Je sais en tout cas qu'il aurait répondu : "oulala" !
Mais je sais que le disque qui lui a fait aimer le jazz quasi instantanément est un disque de John Coltrane (ce qui est mon cas également), le sien était une édition presque introuvable, alors je vais essayer de biaiser.

Il n'aurait pas renié les "Africa Brass Sessions" (qui sont similaires à ce qui l'a marqué) qui sont une pépite de géniale sérénité...

Je me suis censuré pour ne pas te conseiller autre chose.

Oui, oulala...

Genre ça c'est bon ?

Ouais, ça !
exactement ça...
Ouais...cela dit, c'est pas très économique...

Tu veux un truc plus "ramassé" ?

Non, ça a l'air cool. Je tente le tout pour le tout !