le clip de la semaine

Ah Garbo dans Ninotchka,
Garbo dans tout d'ailleurs, en voilà une diva.

Pour ma part, j'ai encore une semaine de boulot, du "work to do" en somme. Ce qui me permet, habile transition, de continuer à creuser mon sillon.

Les Isley Borthers me permettent de garder le moral en attendant le soleil et les rouleaux du Languedoc-Roussillon (où je compte bien visiter qui de droit). Les Isley Brothers, c'est un groupe de frangins - 4 au total - qui s'est constitué aux alentours des années 50. Un groupe fondateur, qui fut quand même le premier à jouer "Twist & Shout" que l'on connait mieux chez les rosbifs à coupe au bol. Un groupe passé tel un éclair chez Motown ; firme moule à gateaux dans laquellle ils ne se sentirent pas maîtres de leur destin.

Quoi de plus normal donc pour eux que de fonder leur propre label : T-neck ! souvent rattaché à des majors mais leur permettant de garder quelque peu le contrôle de leur musique !

L'apogée du groupe, c'est comme pour tout le monde, ça s'échelonne de la fin des années 60 jusqu'à 1973 à peu près. Ensuite, le funk et la soul glissent lentement vers une musique pleine d'effets, kitsch à tous niveaux (y compris et surtout vestimentaire). Et puis la technologie et ces saloperies de synthétiseurs s'empresseront de tout foutre en l'air.

Le disque le plus abouti du groupe, c'est selon moi "Brother, brother, brother", qui date de 72. Une pépite soul bien chaude, brûlante aux extrémités, fondante à l'intérieur, comme un moelleux au chocolat !
Ce n'est malheureusement plus vraiment édité donc seuls les débrouillards et les plus résolus peuvent se procurer cette galette. On y retrouve un splendide blues tordu de plus de 10 minutes intitulé "It's too late" et d'autres chansons du meilleur goût.

Et puis, "Work to do" donc, qui me met en ce moment du baume au coeur. Ah mais oui, ce n'est pas une vidéo mais je n'en ai pas trouvé, alors, à la place, on a cette succession d'image un peu bidon. L'important, c'est le coeur non ? Tant que ça bat.

Sinon, Bea, d'enfer Finley Quaye, j'aime beaucoup pour ma part,
on subit pas mal de trucs bien frelatés,
ce qui n'est pas le cas de ce bien talentueux garçon !

Je suis tombé sur ça complétement par hasard en cherchant autre chose...

Une bonne surprise!

Les samouraïs ska de Tokyo Ska Paradise,
qui pimentent le "Caravan" de Duke Ellington à la sauce ska.

Frais, radical, secouant et tonique comme un petit verre de saké.

Heu... de skaké?