Le 22 janvier 1922, Franz Kafka commence l'écriture de son roman "le Château".
Le 11 septembre (!) 1922, il écrit à Max Brod, dans une lettre, qu'il abandonne définitivement ce roman.
Kafka meurt en 1924, sans avoir fini "Le Château".
Le livre - qui se termine au milieu d'une phrase…- est publié à titre posthume en 1926, contre la volonté de Kafka.
À votre avis, comment se termine cette histoire?
(Merci à Marie-Georges Profonde pour avoir suggéré ce thème d'atelier d'écriture!).
Un petit résumé pour ceux qui n'ont peut-être pas le roman présent à l'esprit.
La première phrase :
"Il était tard lorsque K. arriva. Une neige épaisse couvrait le village. La colline était cachée par la brume et par la nuit, nul rayon de lumière n'indiquait le grand Château."
K., le narrateur, est arpenteur.
Il arrive dans un village dominé par un château.
Luttant contre la neige, il arrive à l'auberge du village.
Là, personne ne croit à sa fonction d'arpenteur, appelé par les autorités du Château.
Par téléphone, le Château nie avoir demandé un arpenteur.
Il semble y avoir un malentendu.
Malgré ses tentatives, K. échoue à se rendre au château.
De retour à l'auberge, il découvre ses assistants (ses surveillants, plutôt?), deux jeunes hommes étranges, loufoques,impertinents et chamailleurs.
K. rencontre Barnabas, messager du château, qui lui remet une lettre de Klamm, un fonctionnaire représentant du château, contact de K. avec les autorités.
À "l'auberge des Messieurs", K. fait la connaissance de Frieda, une employée, qui est apparemment la maitresse de Klamm.
K. et Frieda tombent amoureux et couchent ensemble cette nuit-là.
K. garde l'espoir d’accéder au Château et d’obtenir un entretien avec Klamm pour régulariser sa situation.
Mais toutes ses tentatives restent vaines.
Son acharnement à défier une administration impénétrable, effraye les villageois.
K. est rejeté par les villageois.
Le couple qu'il forme avec Frieda se brise.
K. se rapproche des parias du village.
Lorsque Bürgel, secrétaire de liaison du Château, lui fait entrevoir l’infime espoir d’une issue, K. est trop épuisé pour l’entendre.
L’histoire s’interrompt alors qu’on ignore le sort final de l’arpenteur.
À vous de l'inventer…